Continental Centurion Weert 2017

Publié le 30/09/2017
Pour y parvenir, outre les 8 H de Charly, et le Championnat de France de grand fond à Bourges, j’ai également pris part aux 100 kms de Belvès dans le Périgord. Bien que cette dernière ne soit pas réservée aux marcheurs, elle s’inscrit parfaitement dans une préparation pour marcheurs de grand fond. La vallée de la Dordogne est magnifique, et le parcours très sélectif de part son dénivelé.  Dès le départ, le ton est donné par une descente très appuyée de 1,5 kms, qu’il faudra aussi remonter pour boucler les 100 kms ! Je suis arrivé 133è sur 400 participants, et 1er marcheur, en 12 H 16 mn, résultat encourageant pour la suite, compte-tenu de la difficulté et de la chaleur.
De plus, j’ai bénéficié des plans d’entraînement de Thierry Nuttin, mon entraîneur, qui a mis l’accent lors de ma préparation, sur l’obtention d’une vitesse plus soutenue, en intégrant des fractionnés 1000 avec 100 de récupération lors de sorties longues.
Pour réaliser le "Honderdman", je savais que, compte-tenu de mon niveau, je n’avais pas beaucoup de marge et devais donc me donner à fond tout de suite, tout en essayant de ne pas me griller par un départ trop rapide, et si possible d’adopter une allure en négatif split. C’est ce que j’ai réussi à faire, en me faisant quelques frayeurs (2 arrêts forcés pour remplacer des protections sur les tétons et 1 double arrêt pour vider les cailloux des chaussures et refaire les lacets). A 11 H 16 mn de course, j’ai franchi la marque des 100 kms, où les Officiels m’attendaient pour valider mon chrono, et m’annonçaient que j’étais devenu Honderdman ; Pour moi, déjà une 1ère victoire.
Durant cette première partie, j’ai souffert de chaleur et j’avais beaucoup de difficulté à m’alimenter malgré les soins attentifs de  Marie-Claire, ma Compagne, qui n’a eu de cesse de me proposer un menu varié.
Pour enclencher la 2ème partie de l’épreuve, j’ai décidé de prendre quelques minutes pour me changer et me soigner les ampoules des pieds, ceci pour repartir dans de bonnes conditions. Il s’est alors mis à pleuvoir, pluie qui n’a cessé de la nuit et qui a eu tout de même le mérite de rafraîchir l’atmosphère.
Si lors de la 1ère partie, je consultais constamment mon GPS, la 2ème partie s’est déroulée sans notion de temps, excepté un coup d’œil sur le tableau de chronométrage. Cette tactique s’est montrée payante dans la mesure où ma vitesse, bien évidemment,  a baissé mais toutefois sans s’effondrer.
Au niveau alimentation, plus rien ne passait, sauf des gels divers et des boissons d’efforts qui m’ont permis de tenir le choc. Maintenant, je sais que, passé une certaine vitesse, je dois corriger mon alimentation qui jusqu’alors, ne me posait pas de problème particulier.
 
Cette course que j’ai menée de bout en bout, en première place, a été au-delà de mes espérances et m’a procuré une très large satisfaction : 100 kms en 11 H 16 mn (rp) - Honderdman N° 76 et 1er Français à l’avoir jamais réalisé depuis la création de l’épreuve en 1966 ; et Centurion en 19 H 12 mn, à mettre en relation avec les 21 H 42 de l’année dernière.
 
Avis aux amateurs ! l’organisation est irréprochable, et l’ensemble des concurrents sympathiques : ils m’ont encouragé pendant toute l’épreuve.
 
David VANDERCOILDEN
Saving