Daniel Vandendaul est déjà en mode « Paris-Colmar »

Publié le 14/02/2017
La crème de la discipline s’y était donné rendez-vous pour se replonger dans la compétition, après plusieurs semaines d’entrainements individuels. Le Lensois Daniel Vandendaul, 63 ans, s’y est classé en 7ème position, avec 68 kilomètres ! « Après des heures passées sur les routes sans voir personne, j’avais hâte de prendre le départ d’une épreuve, de me resituer par rapport à la concurrence », explique-t-il. « L’Hiver a été long mais s’est bien passé pour moi dans la mesure où je n’ai pas pris un gramme. J’ai fait plus attention, il est vrai. Question d’expérience ». Sans oublier les conseils avisés du Chapellois André Stalpaert, l’entraineur de Daniel.
 
Avec un travail intensif, à raison de cinq sorties par semaine, le marcheur a donc réussi le premier test proposé par les 8 Heurs de Charly. « La semaine d’avant, en guise de répétition générale, j’avais marché huit heures à Snef. Si bien que dimanche, je n’ai pas eu de mauvaise surprise. Au contraire, je me suis senti à l’aise aux côtés de rivaux plus jeune et qui ont aussi les 24 Heures de Bourges comme objectif. Rien de tel la confiance. »
 

Stage en altitude, si possible

 
Bourges, les 4 et 5 mars, constitue une première étape importante dans le calendrier des marcheurs, et pour cause : ils ont l’occasion d’y décrocher leur qualification pour Paris-Colmar, à condition de couvrir 180 bornes en 24 heures. « Pour atteindre le pic de forme, il faut prévoir douze semaines de préparation », poursuit le citoyen de Lens. « Pour l’instant, et jusqu’à la troisième semaine de février, j’augmente progressivement le volume et l’intensité des sorties, avec plus de kilomètres et plus de vitesse. Je réduirai un peu la charge la dernière semaine avant Bourges, afin de permettre au corps de récupérer. Et puis, lâcher un peu prise permet de retrouver une motivation optimale le jour ».
 
Toute cette stratégie est prévue pour que Daniel se présente dans les meilleures conditions à l’apothéose de sa saison, pour ne pas dire de sa carrière : Paris Colmar, le 31 mai. « Le premier que j’ai disputé, c’était en 1984 ! Cette année, ce sera ma 13ème et … dernière participation. J’espère tout simplement franchir la ligne d’arrivée et ainsi, démontrer qu’il est possible d’être performant quand on est bien dans la tête, peu importe l’âge ». En plus des entraînements classiques, Daniel espère trouver les fonds nécessaires pour profiter des bienfaits d’un stage en altitude, à Font-Romeu. « Quand j’ai fini 3ème de Paris-Colmar, en 1988, j’avais passé 20 jours en montagne au préalable. Oui, j’entends vraiment mettre le paquet pour refermer la page du grand fond sur une bonne note ».
 
Bel exemple de ténacité !
Saving