Les 8 Heures de Charly 2020 : victoire de Serge Georgelin

Publié le 12/02/2020

L’épreuve avait réuni un plateau très relevé qui annonçait une belle bagarre. Une bagarre qui n’a malheureusement pu aller au terme des 8 heures de marche à cause de la tempête Ciara. Les 8 Heures de Charly ont donc été arrêtées au terme des 6 heures de marche par mesure de sécurité. Cette journée de compétition aura tout de même permis pour certains une bonne mise en jambe en vu des prochaines échéances. A côté de la victoire de Serge Georgelin, on retiendra l’abandon de Mathieu Olivares et la souffrance de Maxime Faiteau, vainqueur en 2018, qui en tête à la mi-course a été pris d’une douleur au fessier gauche. Il a tenu à finir, même au ralenti et dans la souffrance, pour se classer tout de même à la 15ème place. Espérons qu’il se remette vite.

Réactions du vainqueur, Serge Georgelin

Serge Georgelin : « J’avais trois objectifs en venant ici à Charly pour la 9ème participation. Le premier objectif : être le 1er aux passage du 50 km pour ramener le trophée Pierre Gau, et c’etait beaucoup d’émotions de le soulever en regardant Edith… Le 2ème objectif, c’était de passer le 50 km en moins de 5 h 20' : 5 h 14' à l’arrivée. Le dernier objectif : passer les 72 km en huit heures. Malheureusement, la tempête Ciara annoncée à eu raison des organisateurs, qui avec prudence, ont pris la sage décision d’arrêter l’épreuve au bout de 6 heures. Je reste quand même confiant, avec une moyenne d’un peu plus de 9.4 km/h, j’aurais » je pense » atteint mon 3ème objectif. Maintenant, avec 2 heures de plus et Philippe Gilles derrière, tout peut arriver…

Maintenant c’est retour à l’entraînement dès mardi. Il reste trois semaines pour préparer le championnat des 100 km à Bourges et peaufiner la préparation du championnat de France des 200 km à Château-Thierry. Nous penserons ensuite à Paris-Alsace début juin, même si l’épreuve est déjà plus que présente dans nos pensées de chaque jour… à titre personnel, je remercie l’équipe et nos partenaires financiers ».

Publié par Guillaume Joubert
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