Paris-Alsace : clap 16e pour Vandendaul !

Publié le 10/12/2021

« Le sport, c’est la santé ! Et la compétition, c’est ma carotte ! »

Cela fait des années que le Lensois Daniel Vandendaul reste fidèle à ces préceptes, qui le lui rendent bien. Le temps ne semble pas avoir d’emprise sur ce sportif accompli et toujours aussi motive qu’à ses premières heures. 
Voici quelques semaines, il bouclait les 208 kilomètres de la Nocéenne, une des trois déclinaisons de Paris-Alsace, en quatrième position.
À son âge, certains auraient peut-être choisi d’arrêter sur cette note positive. Daniel, lui, ne voit pas les choses ainsi. Son excellent résultat lui a prouvé qu’il avait encore le physique et le mental pour soutenir la comparaison avec des athletes beaucoup plus jeunes. Pas question ici d’orgueil mal placé, certainement pas.
Simplement, le marcheur prend toujours autant son pied aujourd’hui qu’il y a 38 ans, lors de son premier Paris-Colmar. Dès lors, pourquoi se priver ?

Du 1er au 4 juin, il tentera de relever son premier défi de 2022.
Pour sa 16ème participation à Paris-Alsace, il s’élancera encore sur la Nocéenne, un format qui lui sied à merveille. 
« Les organisateurs vont à nouveau proposer la version du rendez-vous réinventée à la suite de la crise sanitaire », explique le Lensois. « La formule est dans mes cordes. L’alignement de quatre sorties de plus de 50 kilomètres chacune, le tout étalé sur quatre jours, constituera mon objectif no1. C’est un plaisir énorme de revenir sur cette épreuve mythique
et magique que j’ai ponctuée, selon les années, sur la deuxième marche du podium, mais aussi aux 3, 4, 7, 8 et 9ème
rangs. Sans oublier deux 10èmes places. Il me manque donc une 6ème, une 5ème et surtout, une première… »

Aux 24 Heures de Wadelincourt

Son second objectif, en 2022, sera le championnat des 100 kilomètres, dans le cadre des 24 Heures de Wadelincourt, fin août  2022. « Je suis champion en titre puisque le dernier à avoir remporté cette épreuve. La décision tombe sur base du temps de passage après 100 kilomètres ». Il poursuit : « J’ai tourné la page des compétitions plus fréquentes. Ici, je m’en tiens à ces deux-là qui, j’en suis sûr, m’apporteront plaisir et satisfactions. Et puis, il s’agit d’objectifs possibles à atteindre ».
Sur le plan sportif, s’entend. Par contre, difficile de mener à bien de tels projets d’envergure sans un certain budget. Le marcheur est d’ailleurs toujours à la recherché de soutien financier.

Cellule marche à Vertigo

En marge de ses entraînements personnels, Daniel Vandendaul partage aussi sa passion via la cellule marche qu’il a lancée chez Vertigo. « Il me tient à coeur de donner l’envie aux membres de prendre du temps pour eux afin
de préserver leur santé, leur bonne humeur, et d’apprécier le moment présent ». Tout est dit. 

F.MI.
Saving